Dans ton regard, j'ai découvert toute la beauté,
De ces terres presque vierges et à peine explorées,
Dans ton iris, j'ai découvert l'aspect sauvage,
D'une passion dévorante, plus violente qu'un orage.
Je ne t'ai rien déclaré, j'ai alors contemplé,
Le reflet de ton âme, dans ton regard doré,
J'ai su que je t'aimais, mais qu'aucune tirade,
Ne saurait raisonner, une si violente tornade.
Ma main tout la nuit, dans la tienne est restée,
Ta paume contre ma joue, jusqu'à l'aube j'ai serré,
Je t'ai regardé dormir, sur tes lèvres un sourire,
Car je sais qu'à nouveau, mon esprit va souffrir.
Une fois de plus et sans un mot, je te laisserai partir,
A l'autre bout du monde, là où la vie t'attire,
Là où ton cœur t'appelle, vers ces contrées lointaines,
Ici je resterai, craignant le pire et taisant ma peine.
Pourquoi m'est-il donné de t'avoir rencontré ?
Tu m'as tout apporté, en vrac, tout déposé,
Le bonheur, le malheur, ensemble, inattendus,
D'un passionnant baiser, mon avenir mise à nu.
Combien de larmes encore me faudra t'il verser ?
Que tu essuieras, de tes doigts effilés,
De ta bouche si avide, et toute aussi brûlante,
Que tes mains sur ma peau, dans tes étreintes ardentes.
Je t'aimerai toujours, mon merveilleux amour,
Et j'attendrais encore, même s'il faut mille jours,
Q'un autre corps à corps, à nouveau nous confonde,
Avec toute la passion des amants de ce monde.